« Dans un New-York abstrait, nocturne, déconnecté »
disdascalie, Sallinger
Le New-York de Koltès est un New York littéraire. C’est le territoire de l’écriture et des histoires. C’est aussi celui d’un fantasme commun où pourraient se croiser Taxi Driver, Coltrane, Basquiat, le flingue de l’inspecteur Harry.
Pour ma part, mon album new-yorkais ressemble à peu près à ça : les travellings et plans séquences en noir et blanc de Raymond Depardon, mon séjour à Harlem au niveau de la 125ème rue pas très loin de la salle mythique de l’Apollo, Philip Roth, Cassavetes et Meurtre d’un bookmaker chinois, les flics en uniforme, Pollock au Whitney Museum, un tournage en novembre 2001 avec le réalisateur Santiago Otheguy, Kerouac, le Gershwin Hotel, les photos de Robert Frank, Strawberry fields, l’image d’une ville érotique où l’on baise on fume et on boit…